Video et photos Train Tour du Gévaudan
Quelques jours après le retrait définitif des BB67400 du paysage ferroviaire Auvergnat, les associations train à vapeur d’Auvergne et Apmfs, ont offert aux passionnés du rail, un bel hommage à ces machines cinquantenaires, ainsi qu’aux mythiques lignes des Causses et des Cevennes.
Avant cela,le jeudi 21 septembre 2023, l’apmfs achemine quelques unes de ses voitures, de Chambéry à Clermont Ferrand, derrière les BB67613 et BB67615.
Ne pouvant me libérer pour immortaliser cette circulation, j’ai du « déléguer », afin de conserver une vidéo de cet acheminement.
Certes, ce fût sous un ciel couvert et à un horaire tardif, mais je voulais un souvenir de ce passage.
Et, hasard du calendrier, elles ont croisé du côté de Saint Étienne, un train de marchandises, comportant en véhicules, leurs sœurs récemment radiées, car remplacées par des BB60000. Ces dernières ont déjà pris la relève pour la desserte smda du mont dore, et Arcelor à St chely d’apcher.
Il fallait donc également immortaliser ces bonnes vieilles machines aux célèbres moteurs pielstick V16, vouées à être démantelées.
Deux jours plus tard, le samedi 23 septembre 2023, je dois donc récupérer deux amis pour suivre le train exceptionnel pour un grand circuit dans le massif central,au départ et à l’arrivée de Vichy.
Cette journée commence mal ;devant récupérer mes « co-voitureurs » dans une gare, leur train est supprimé.
Il a donc fallu avancer l’heure du réveil pour aller les chercher à leur gare de départ.
Nous voilà partis pour le nord du Cantal, du côté de Massiac, afin de nous mettre en place pour notre première prise de vue.
Tandis que mes co-équipiers se mettent en place sur un promontoire exiguë, je me tiens prêt à envoyer le drone en l’air, tout en voyant défiler quelques « suiveurs »qui iront eux aussi faire leur photo depuis l’éperon rocheux.
Pour la suite, on se rend tranquillement du côté de St Flour.
La météo exécrable ne nous permet pas de faire le second passage a l’endroit souhaité.
On se contente donc de la gare de la Sous préfecture du cantal, pour un cadrage plus que discutable.
Ensuite,reprenant l’A75, nous ne nous arrêteront pas à l’aire de repos du viaduc de Garabit ;les nuages n’auraient sans doute pas permis d’obtenir un bon éclairage pour le train, qui malgré son UM et ses 8 voitures, n’auraient pas été très visibles sur le célèbre édifice.
C’est donc à Albaret Sainte Marie,en Lozère(il nous suffit de traverser la route pour être dans le Cantal)qu’on se poste,
bientôt rejoints par d’autres passionnés.
Après cette prise de vue,nous rapprochant de Marvejols, étape repas du train, c’est dans un coin reculé que nous mène notre guide qui connaît par cœur les lignes du massif central.
Sur place,nous jouons de malchance avec les quelques gouttes de pluie qui se mettent à tomber, alors qu’il y avait une timide éclaircie quelques minutes plus tôt.
Il est 13 heures, alors que le train est arrêté pour la pause déjeuner, nous allons faire de même en dégustant une pizza dans le centre ville de Marvejols.
Après avoir refait le plein de carburant,notre équipage se rend a Chirac pour avoir au moins un passage du train sous les ogives midi.
Et une fois de plus, un nuage viendra jouer les troubles fêtes pour l’éclairage uniquement. Car, c’est encore la fête à bord du train,avec toutes ces têtes sortants des fenêtres pour nous faire signe ;dont deux passagers qui nous guettaient, comme ils le faisaient tout au long du voyage.
Et maintenant, direction Mende,c’est un véritable cortège qui suit le train jusqu’à la préfecture Lozérienne, marquant des arrêts ici et là.
Nous nous improvisons également deux arrêts, avant de nous rendre directement vers un des hauts lieux de la ligne du Translozerien, Mirandol.
Privilégiant la sécurité, nous nous abstenons de multiplier les arrêts, c’est pourquoi nous sommes les premiers à arriver au pied du viaduc de Mirandol.
Comme le matin à Brugeilles, mes acolytes prennent de la hauteur en empruntant un chemin.
Tout en patientant, on voit arriver un défilé de voitures.
Tout juste le temps de se saluer, qu’il me faut décoller, car le train approche.
Le temps de récupérer l’oiseau qui fait des photos et d’attendre le retour de mes camarades, on se remet en route pour rejoindre la ligne des Cévennes, toute proche.
Ayant prévu un autre coin
nous profitons de l’opportunité d’une belle éclaircie,pour nous arrêter au bord de la route du côté de Luc.
Mon drone en rejoint d’autres, formant un véritable essaim. Par sécurité, je le positionne légèrement en retrait des autres.
Direction maintenant la gare de Langogne, afin de faire le départ du train, avant qu’il ne s’engouffre dans les gorges de l’allier.
Après quelques minutes d’attente, le train repart pour Vichy sous une éclaircie de fin de journée, nous permettant une ultime vue avant de rentrer.